Notre Loge, qui sommes nous ?

Notre Loge est créée en 2020, par des sœurs et des frères autour d’un projet collectif, Cet engagement se traduit à travers une déclaration et une chartre que vous pouvez découvrir sur cette page. La Rose & le Réséda, loge de la Grande Loge Mixte de France (GLMF)  voit officiellement le jour en janvier 2020. Le terme se réfère au poème de Louis Aragon, composé en 1943. C’est un appel à l’unité dans la Résistance. La Grande Loge Mixte de France est totalement absente de la région Centre, sauf à Tours. Avec notre Loge, Tours compte deux loges de la Grande Loge Mixte de France. Le « Magistère des sages » qui travaille au REAA (Rite Ecossais ancien et Accepté) et notre Atelier qui travaille au rite Français Groussier. D’autres différences tiennent au projet respectif de chacun des ateliers.

Les Francs-Maçons respectent les trois valeurs de la République française, Liberté, Égalité, Fraternité, auxquelles s’ajoutent Mixité et Laïcité. Elles sont inscrites dans l’article 1er de la Constitution de la Grande Loge Mixte de France. La maçonnerie est ouverte aux personnes qui partagent ces valeurs républicaines, et qui cherchent un lieu d’échange et de perfectionnement de soi, où règnent la liberté de conscience et la liberté de parole.

La Rose & le Réséda, c’est cela !  Des femmes et des hommes partageant les valeurs de l’Humanisme au sein d’une Maçonnerie adhérant à l’idéal républicain, es femmes et des hommes engagés dans une démarche initiatique : devenir meilleurs, et être de meilleurs citoyens

La devise républicaine a inspiré beaucoup de Francs-Maçons musiciens. Écoutez la chanson de notre Loge…

Voici quelques passages de la Déclaration d’Intention qui nous unit :

Nous, Apprentis, Compagnons et Maîtres Francs-Maçons de la Loge La Rose & le Réséda, de la Grande Loge Mixte de France, à l’Orient de Tours, sommes des femmes et des hommes engagés dans une voie initiatique nous amenant à réfléchir sur nous-mêmes et sur le monde qui nous entoure.

Nous avons conscience de travailler dans un atelier partageant les valeurs de l’Humanisme au sein d’une Maçonnerie adhérant à l’idéal républicain.

Nous avons conscience de nous être engagés dans un travail sur nous-mêmes, condition de notre juste implication dans la société.

Nous avons conscience que notre cheminement personnel ne peut se faire sans l’écoute permanente de notre propre pensée et celle de nos SS et de nos FF.

La rose et le reseda

LA ROSE ET LE RÉSÉDA est un poème de Louis Aragon, composé en 1943. C’est un appel à l’unité dans la Résistance. Aragon l’a dédié à Guy Môquet, Gabriel Péri, Honoré d’Estienne d’Orves et Gilbert Dru, tous quatre fusillées entre 1941 et 1944.

Ce poème symbolise pour les Sœurs et les Frères de notre Loge, l’esprit de résistance aux attaques contre l’héritage des Lumières, et l’ouverture la plus grande aux femmes et aux hommes de bonne volonté. Celui qui croyait au ciel, Celui qui n’y croyait pas travaillent ensemble dans notre atelier. Notre loge, comme notre obédience, la Grande Loge Mixte de France, s’inscrit dans une tradition maçonnique française attachée aux valeurs et principes républicains.

Comme d’autres Obédiences, nous avons fait notre la devise de la République : Liberté – Égalité – Fraternité. Nos principes fondamentaux sont la liberté absolue de conscience, le respect de la laïcité et la mixité

Aragon chante dans ce poème une sorte d’épisode archétypal de la Résistance : l’histoire de deux résistants (l’un chrétien, l’autre athée) que les envahisseurs font prisonniers. Ils sont fusillés le lendemain matin de leur arrestation, « quand vient l’aube cruelle ». Il est dédicacé : « À Gabriel Péri et d’Estienne d’Orves comme à Guy Môquet et Gilbert Dru. » Ces quatre hommes symbolisent l’union des différences et la lutte pour un idéal commun, au-delà des convictions politiques ou religieuses. Voici un enregistrement de 1943 d’Aragon déclamant son poème :

la GLMF

La Grande Loge Mixte de France s’inscrit dans une tradition maçonnique française attachée aux valeurs et principes républicains.

Comme d’autres Obédiences, elle a fait sienne la devise de la République : Liberté – Égalité – Fraternité

La Grande Loge Mixte de France repose sur ces principes fondamentaux :

– liberté absolue de conscience

– respect de la laïcité

– mixité

Fondée en 1982, la Grande Loge Mixte de France est une Obédience jeune – et néanmoins héritière d’une longue tradition – réunissant en mixité des hommes et des femmes de tous horizons et de tous âges, qui partagent des valeurs communes.

Fédération de Loges libres et souveraines, la Grande Loge Mixte de France est le fruit d’une construction commune et équilibrée, ouverte à toutes les femmes et tous les hommes guidés par la volonté de s’engager et de s’améliorer.
Enfin, la Grande Loge Mixte de France poursuit la quête d’un idéal découlant d’actions concrètes et non d’abstractions chimériques.

Tout au long d’une démarche initiatique et au moyen d’une méthode symbolique, ces femmes et ces hommes interrogent leur rapport à soi et au monde afin de contribuer à l’amélioration morale et matérielle de l’humanité.
Toute femme et tout homme est en effet une combinaison singulière de pensées, de sentiments et d’émotions, chacun de ces éléments étant indispensable à la réalisation de notre humanité.
La franc-maçonnerie fournit à celles et ceux qui la composent les outils leur permettant d’orienter leur pensée vers le gouvernement de soi, la liberté et la responsabilité vis-à-vis des autres, dont découlent la solidarité et la fraternité.
Les francs-maçons de la Grande Loge Mixte de France confrontent leurs pensées et les soumettent à l’épreuve des faits et du monde qui les entoure, lequel est en proie à des enjeux contemporains cruciaux.
Profondément attachée aux valeurs démocratiques et républicaines – liberté, égalité et fraternité, ainsi qu’au principe de laïcité qui garantit le respect de toutes ces valeurs, la Grande Loge Mixte de France se réfère à la liberté absolue de conscience.
 La tête dans les étoiles, mais les pieds sur terre, elle cultive le rêve d’une humanité meilleure, unie par la joie et l’attention portée à autrui.
Voilà où commence un magnifique chemin vers l’infini, auquel vous êtes conviés.

quelques repères

La Seconde République consacre la devise Liberté – Égalité – Fraternité

Le 24 février 1848, Lamartine annonce à un balcon de l’Hôtel de Ville de Paris que la République est proclamée.

Il déclare à cette occasion :

Sur le drapeau national sont écrit ces mots : République Française, Liberté, Egalité, Fraternité, trois mots qui expliquent le sens le plus étendu des doctrines démocratiques, dont le drapeau est le symbole, en même temps que ses couleurs en continuent la tradition

 Quelques jours plus tard, Adolphe Crémieux, franc-maçon et membre du Gouvernement Provisoire, reçoit une délégation des Loges maçonniques et prononce au nom du Gouvernement, la phrase suivante :

Dans tous les temps, dans toutes les circonstances, sous l’oppression de la pensée comme sous la tyrannie du pouvoir, la maçonnerie a répété sans cesse ces mots sublimes : Liberté, Egalité, Fraternité ! 

La Franc-Maçonnerie adopte officiellement la devise Républicaine en 1849.

En 1717, quatre Loges londoniennes se réunissent pour former ensemble une Grande Loge. C’est la naissance de la Franc-Maçonnerie moderne. Ces Loges n’ont pas de lien direct avec les constructeurs des cathédrales, mais elles en adoptent les symboles.

La Franc-Maçonnerie britannique est soutenue par le pouvoir royal qui y voit un instrument de réconciliation après les guerres religieuses qui ont déchiré le pays.

La Franc-Maçonnerie arrive sur le continent vers 1724. Elle est à l’image de la société d’alors. Il y a des Loges à Versailles, ou dans certains monastères. Certaines sont royalistes, d’autres accueillent les idées des Lumières.

A l’origine société conviviale où l’on passe beaucoup de temps à banqueter, la Franc-Maçonnerie s’ouvre rapidement à la réflexion. Les outils du maçon peuvent représenter symboliquement ceux de la construction de la société, ou ceux de la construction de soi-même.

Condamnée dès 1738 par le Vatican, elle subit dès la fin du 19e siècle en France les attaques des milieux catholiques et antisémites (le complot judéo-maçonnique). Les mesures prises contre la Franc-Maçonnerie (juillet 1940) précèdent celles prises contre les juifs (octobre 1940). Elle est interdite dans tous les pays totalitaires (Allemagne nazie, Espagne franquiste, URSS, etc.).

Cette histoire explique l’accueil différent qui lui est fait sur le vieux continent et dans les pays anglo-saxons où elle a pignon sur rue. 

En ce 21e siècle, les différentes obédiences sont le fruit de cette longue histoire.

Comme au 18e siècle, elles reflètent la diversité de la société.

Il existe des Obédiences exclusivement masculines, exclusivement féminines ou mixtes. Certaines s’intéressent plus à des sujets symboliques ou philosophiques, d’autres à des sujets de société, d’autres enfin, n’excluent aucun des sujets qui peuvent intéresser les femmes et les hommes d’aujourd’hui.

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